R. Ndiaye a attrait à la barre son beau-fils Mayoro N., tant loué et chanté par le Faramareen Waly Ballago Seck. En effet, le responsable du Orange Business services de Guédiawaye a giflé sa belle-mère qui portera plainte à la gendarmerie pour coups et blessures volontaires, violence et voie de fait. Ainsi, le président du Tribunal a donné un verdict d’apaisement en lui infligeant une peine d’emprisonnement de 3 mois assorti de sursis.
Contrairement à l’adage qui dit que le linge sale se lave en famille, celui-ci a atterri devant la barre du tribunal d’instance de Dakar.
Revenant sur les faits, la dame R. Ndiaye partie civile dans cette affaire, raconte que c’était le samedi 29 avril. Le prévenu avait perdu la clé de sa voiture de marque « Ford ». De manière arbitraire, il a accusé les domestiques et les a acculés afin que ces dernières lui trouve sa clé. Ainsi, il s’est saisi d’une bate de base-ball pour les expulser de la maison. Sur ces entrefaites les bonnes sont allées se cacher dans l’appartement de sa tante. Mais ceci n’a pas arrêté Mayoro N. qui les a pourchassées, fracassant même la porte de l’appartement. « Nous sommes restés dans la chambre pendant 2 heures de temps pour échapper à sa furie. À notre sortie croyant qu’il allait arrêter, il m’a giflée au moment où je parlais avec son père de la situation et je l’ai insulté. En fin de compte, je suis sortie de la maison et je suis retournée au domicile de mes parents pendant 18 jours. J’ai désisté de ma plainte parce qu’il a le même sang que mes enfants. Il était tout le temps avec moi et il prenait souvent ma défense », narre la plaignante.
À son tour, le prévenu par ailleurs gérant de la boutique Orange de Guédiawaye déclare à la barre que ce sont les bonnes de sa tante qui ont subtilisé les clés de sa voiture. Ainsi, il a réfuté le fait qu’il a giflé la bonne-dame, mais avoue que c’est lui qui a cassé la vitre au moment où il expulsait les bonnes.
Entendu à titre de simple renseignement, le père du prévenu a confirmé que son fils s giflé sa tante mais il était hors de lui. Le ministère public, lors de son réquisitoire, a tenu compte du désistement entre-temps de la partie civile et requis une peine d’apaisement d’un an avec sursis.
En rendant son verdict, le juge a condamné Mayoro N. à 3 mois avec sursis.