Sory Kaba, ambassadeur, ancien directeur des Sénégalais de l’Extérieur, est revenu sur le fameux 3e mandat qui l’a envoyé au purgatoire, en 2019, affirmant que le Président Macky Sall n’avait pas droit à une 3e candidature en 2024.
En octobre 2019, il est la première victime du 3e mandat, en 2023, Macky renonce à ce 3e mandat. Pour Sory Kaba dimanche, dans ‘Objection » sur sud Fm, « le président de la République, en décidant de ne pas se représenter, et d’être le premier président du Sénégal qui organisera des élections sans y prendre part, a posé un acte très fort qui permet de lier la parole, sa parole à lui et l’acte ».
« Nous avons l’obligation de faire croire aux citoyens ce que nous voulons qu’ils croient, mais nous devons être les premier à y croire. Et quand on a l’occasion d’apporter la preuve, de ce que nous croyons, il faut le faire », a t-il poursuivi.
L’ambassadeur surpris par la décision de Macky Sall ? :
« Surpris non, sinon je ne croirai pas à ce que j’avais dit, le 20 octobre 2019 , c’est le 21 que j’ai été déchu de mes responsabilités en tant DG. Mais tout compte fait, je considère que le Président Macky Sall n’a pas renié sa parole contrairement à une bonne majorité du parti qui cherchait à lui faire croire qu’il devait se représenter…
Doutant que ces derniers puissent demander à leurs propres pères de renier leur parole, Sory Kaba, qui en a « souffert », souligne qu’il n’y a pas de « serrure assez solide pour emprisonner la vérité et que la vérité finit toujours par triompher. Aujourd’hui, le président a choisi le chemin de la vérité absolue. L’acte qu’il vient de poser peut contribuer davantage à assainir les mœurs sociales et politiques au Sénégal »