Au cœur des débats, la réinscription de l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales du Sénégal fait l’objet d’une controverse juridique. Lors de l’audience du 6 novembre à la Cour de Justice de la CEDEAO, où l’avocat représentant l’État sénégalais, Me Biteye, a contredit la défense d’Ousmane Sonko concernant la date de l’audience prévue à la Cour suprême. Selon Me Biteye, les allégations de la défense sur une session fixée au 17 novembre seraient inexactes. « c’est faux » a t-il dit.
Dans une tentative de clarifier le calendrier des procédures judiciaires, Me Biteye, avocat représentant l’État, a adressé les spéculations concernant la date de l’audience de la Cour suprême avec une déclaration énigmatique. « tant tôt, on vous dit dans 3 jours ou on vous dit dans 3 semaines, les parrainages vont se terminer le 23 ou le 25 décembre, Ce n’est pas demain, » a-t-il expliqué, suggérant que la date de l’audience pourrait être annoncée très prochainement. « La Cour suprême, elle programmera son audience cette semaine ou au plus tard en début de semaine, » a précisé Me Biteye.
Cette déclaration intervient dans un contexte où chaque jour compte pour Ousmane Sonko, dont la candidature à l’élection présidentielle de 2024 dépend de la possibilité de collecter les parrainages nécessaires. Maître Ciré Clédor Ly, avocat de Sonko, a souligné que tout retard dans la procédure pourrait entraver la capacité de Sonko à recueillir les soutiens requis. L’inscription sur les listes électorales est une condition sine qua non pour l’obtention des fiches de parrainage.