Il y a de cela deux mois, un tremblement de terre d’une magnitude de 6,8 a dévasté le Maroc, touchant notamment les provinces des montagnes de l’Atlas, situées à 70 km au sud de Marrakech. Près de 3 000 personnes ont perdu la vie, plus de 5 600 ont été blessées, et des villages entiers ont été réduits en ruines.
Le gouvernement marocain a annoncé le lancement, ce mardi 7 novembre, de « l’opération de distribution de la première tranche de l’aide financière, destinée à la reconstruction des logements ». Cependant, certaines familles affectées par le séisme n’ont toujours pas été relogées et vivent actuellement dans des tentes. Environ 60 000 maisons ont été complètement détruites. Bien que des hôpitaux de campagne et des écoles temporaires aient été mis en place par les autorités, les délais pour reconstruire les habitations s’annoncent très longs.
Les marocains touchés par le séisme, tout comme les travailleurs humanitaires, redoutent l’approche imminente de l’hiver. Installés en montagne, entre 1 500 et 2 000 mètres d’altitude, ces habitants devront bientôt faire face à des températures glaciales.
En septembre, le roi Mohammed VI avait approuvé un plan de 11 milliards d’euros sur cinq ans pour répondre aux besoins des 4 millions d’habitants des villes de Marrakech, Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate.