La Cour Suprême rend ce 17 novembre sa décision sur la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales. Qui sont les juges qui détiennent le destin politique de Ousmane Sonko ?
Dans sa parution de ce vendredi, ‘’SourceA’’ est revenu sur le profil des juges de la Chambre administrative de la Cour suprême qui doit se prononcer ce vendredi sur le recours de l’agent judiciaire de l’Etat pour contester l’ordonnance du juge Sabassy Faye, demandant la réinscription d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. Une tâche qui incombe à Ali Ciré Ba et aux quatre juges qu’il a choisis pour l’épauler. Si tous sont des magistrats aguerris, ils n’ont pas le même parcours.
Ciré Aly Ba est sans doute celui qui connaît le mieux cette juridiction qu’il dirige. Son père Aly Ciré Ba fut président de la Cour de sûreté de l’État en 1988. Présent en mai dernier, à l’ouverture officielle de la 3e édition d’une session spéciale de formation sur la justice et l’État de droit, le président Ciré Aly Bâ rappelait la nécessité de ‘’revisiter l’arsenal répressif’’ pour ‘’mieux concilier l’impératif de sécurité avec les exigences d’une défense pleine et entière, soucieuse de garantir les principes sacro-saints de la présomption d’innocence et du procès équitable’’.
Abdoulaye Ndiaye peut aussi faire valoir son expérience pour avoir duré dans la plus Haute Juridiction du pays dont il pourrait devenir le président vu sa longévité. On ne peut pas en dire autant concernant les autres conseillers. Fatou Faye est connue pour son passage au Parquet du tribunal de grande instance de Dakar. Elle a été ensuite déléguée du procureur à Pikine. Elle a rejoint dernièrement la Cour suprême
Ibrahima Samb, quant à lui, a été juge à l’UEMOA et au tribunal de grande instance de Dakar (président). Il a été directeur des Affaires civiles. Il a été affecté récemment à la Cour suprême. En ce qui la concerne, Aissata Diallo Ba a été juge au tribunal de grande instance de Dakar. Elle l’a même dirigé. La magistrate a été, en outre, présidente de Chambre à la Cour d’appel. C’est après qu’elle a été affectée à la Cour suprême.