La Coupe du Monde U17 est actuellement au coeur d’une controverse impliquant la Fédération sénégalaise de football (FSF) et l’équipe de France. Après leur élimination en huitième de finale contre les Bleuets (0-0, 5-3 tab), la FSF a déposé une réserve contre la présence de Yanis Issoufou, un joueur ayant représenté le Niger auparavant, dans l’équipe de France U17.
Cette situation n’est pas sans précédent, car le Burkina Faso avait également exprimé des préoccupations similaires. Selon RMC Sport, la FIFA avait déjà clarifié la situation après la réclamation du Burkina Faso, excluant toute possibilité de disqualification de la France. Cette information suggère que la réserve sénégalaise pourrait suivre le même chemin.
La polémique tourne autour de la règle de la FIFA stipulant qu’un joueur ne peut pas représenter deux associations nationales différentes dans la même compétition. Issoufou, ayant joué pour le Niger lors des éliminatoires de la CAN U17, serait donc inéligible à jouer pour la France dans le même tournoi. La FSF s’appuie sur cette règle pour contester la légitimité de la qualification française.
Cependant, le sélectionneur français Jean-Luc Vannuchi a pris la décision de ne pas faire jouer Issoufou contre le Sénégal, probablement en réponse à ces inquiétudes réglementaires. Malgré cela, la FSF maintient sa position, arguant que la participation antérieure d’Issoufou aurait dû empêcher son inclusion dans l’équipe française dès le départ.
Selon les règlements de la FIFA, une réserve doit être déposée cinq jours avant le début d’une compétition pour être recevable. Cette règle pourrait signifier que les deux recours, celui du Burkina Faso et maintenant du Sénégal, pourraient ne pas aboutir. La France est donc prévue de jouer son quart de finale contre l’Ouzbékistan, et il reste à voir si Vannuchi décidera d’aligner Issoufou dans ce match crucial.