Dans un entretien accordé au journal L’Observateur de ce samedi 9 décembre, la jeune chanteuse Amira Abed fait des reproches aux journalistes. En effet, interrogée sur les difficultés qu’elle rencontre dans l’exercice de son métier, la pépite de la musique sénégalaise n’a pas raté la presse. « Je pense que les médias et les structures qui mettent en exergue l’activité des artistes devraient avoir une ouverture plus large et ne plus se focaliser sur la musique populaire », dit-elle.
Amira Abed de poursuivre : « Un artiste peut autant se vouer à faire que de la musique populaire alors que ce n’est pas que ça la musique. Elle a aussi une profondeur, une vérité qui ne peut se trouver dans une musique populaire. »
La chanteuse est d’avis que « si on se limite à relayer l’actualité populaire, on peut laisser derrière nous, d’autres choses qui peuvent être beaucoup plus perçantes et captivantes. » « À part cela, se réjouit-elle, je reçois le soutien indéfectible de mon public et des personnes qui me suivent. »
Autres difficultés rencontrées ? L’interprète de « légui », titre du nouveau single qu’elle vient de mettre sur le marché, évoque « le tiraillement » qu’elle vit « entre la musique et les études », et qui est « assez éprouvant. » « J’ai commencé la musique juste après le Bac.
Donc, j’ai entamé les cours à l’Université en même temps que les séances au studio. Deux activités qui me prennent énormément de temps. C’est pourquoi j’arrive à les gérer et à m’y dévouer corps et âme », avoue-t-elle.