Dissolution de l’Assemblée nationale – Bougane déverse sa colère sur le régime :  » De vitrine démocratique à État renégat ? « 

Suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le leader de « Geum Sa Bopp » Bougane Guèye, n’ a pas manqué encore une fois de tirer sur le tandem Diomaye-Sonko. Sur sa page Facebook,  il critique sévèrement le duo Diomaye Sonko, dans un texte intitulé  » de Vitrine démocratique à l’Etat renégat?

« Notre   pays   ouvre   ce   soir l’une des plus scabreuses    pages   de   son   histoire institutionnelle avec l’émergence de menteurs crédibles qui curieusement drainent des foules buvant avec une idiotie rationnelle leurs mensonges.  Le premier   est  le second et le second méconnaît l’insulteur des confréries.

Jamais, dans la vie de cette nation, la folie aveugle d’un seul homme n’a autant pris le dessus sur la souveraineté de notre vaillant peuple.
A y regarder de près, le citoyen Ousmane Sonko, chef de Pastef, impose sa veulerie avec un mépris inédit de nos institutions y compris aujourd’hui la présidence de la République. Il ne se présentera donc pas à l’Assemblée nationale. Victoire d’un chef qui confirme que le populisme demeure le patriotisme des idiots.

Le moment   présent   m’inspire, comme proclamé   par   la Déclaration de 1789, “ Le principe de toute   souveraineté réside essentiellement  dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément .

Face aux manœuvres et jublang du duo Diomaye -Sonko pour esquiver la DPG, face à un PR sans parole ni signature, le désespoir se mesure à l’aune de l’élan suicidaire des jeunes sans perspectives, à l’insécurité humaine et juridique, à l’anxiété de nos partenaires financiers, au désarroi du Secteur privé et à la volonté  manifeste de museler la presse, etc..

Le temps de la résistance a sonné : face aux reniements et forfaitures, aux règlements de comptes sur mesure, nous n’avons d’autres alternatives que de nous dresser devant ces fossoyeurs de la République !

Pour le leader politique, « le Jub, Jubanti inconnu de notre glossaire institutionnel ne devrait en aucun cas remplacer notre BUT qui doit rester “la conservation des droits naturels et imprescriptibles” que sont “la liberté, la propriété, la sûreté et la RÉSISTANCE à l’OPPRESSION”.
Une mobilisation nationale s’impose pour faire respecter la Constitution et nos institutions face à ce multi récidiviste !

La date des élections législatives au dimanche 17 Novembre, j’appelle toutes les forces vives de notre nation à s’unir pour sauver le Sénégal ».

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