commentaires […] faits pour salir (la Chine) et qui ne correspondent pas à la réalité.”
Le porte-parole réagissait à une question sur la couverture de “certains médias occidentaux”.
A l’aéroport international de Pékin-Capitale, la plupart des Chinois interrogés jeudi par l’AFP se montraient compréhensifs des mesures prises à l’égard de la Chine.
“Chaque nation a ses propres inquiétudes et sa manière de se protéger”, estime Huang Hongxu, 21 ans, soulignant que la propagation possible de nouveaux variants était une source de préoccupation.
“Ces mesures ciblant les passagers en provenance de Chine sont temporaires” et justifiées par “l’inquiétude” autour de la réouverture de la Chine, remarque Wu Jing, une Pékinoise.
“Discriminatoire”
Un voyageur a pour sa part qualifié ces mesures d’”inutiles” auprès de l’AFP.
“C’est un peu discriminatoire”, souligne Hu, qui n’a pas souhaité donner son nom complet.
En Chine, “notre politique Covid pour les arrivées internationales est appliquée (de la même façon pour tous)”, fait remarquer le jeune homme de 22 ans.
“Pourquoi les autres pays doivent accorder un traitement spécial aux arrivées de Chine?”, s’interroge-t-il.
Sur le front épidémique en Chine, les hôpitaux luttent contre une recrudescence des cas qui touche le plus durement les personnes âgées.
A Shanghai, des journalistes de l’AFP ont vu jeudi des patients masqués être acheminés sur des civières vers un grand hôpital de la ville. Dans l’établissement, un malade s’est plaint d’avoir attendu quatre heures pour obtenir des médicaments.
A Tianjin (nord), près de Pékin, l’AFP a vu deux hôpitaux submergés de patients atteints du Covid. Les médecins doivent travailler sans relâche même s’ils sont contaminés, a indiqué l’un d’eux.
En dépit du contexte, seuls 5.000 nouveaux cas et un décès ont été annoncés jeudi par le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).
Des chiffres qui ne semblent plus refléter la réalité, les dépistages généralisés n’étant désormais plus obligatoires.