« La démocratie est une terrible affectation, une pause. Rien de moins vrai. Elle périra avec le règne exclusif de l’argent » (Paul Valery) A cette assertion, l’on même y ajouter que la démocratie périra aussi avec le règne d’un autoritarisme qui frise la partisanerie à outrance. Malheureusement, avec le régime du Président Macky Sall, c’est une opposition brimée. A la limite, l’on peut se permet d’aller au-delà. L’opposition est au poteau. Ses sbires munis d’armes non conventionnels, sont prêts à fusiller des citoyens qui n’ont que la force des arguments pour convaincre les Sénégalais autour d’idées construites à partir de programmes bien réfléchis pour reconstruire ce cher Sénégal. Mais, que voit-on ? Les signaux forts de la fin de la démocratie au Sénégal. Elle se symbolise – se singularise par cette vitre cassée de la voiture d’Ousmane Sonko. Une vitre cassée en mille morceaux avec la seule image pour ceux qui s’y mirent. Ils ne voient qu’une démocratie craquelée. Une démocratie fissurée. Une démocratie en lambeaux. De loin, les pères fondateurs de cette République regardent le Sénégal vaciller, sa démocratie mise à rude épreuve. Ils entendent le cri de chaque morceau de cette vitre cassée, reflet d’une démocratie mise sous perfusion, menée dans un coma profond par le Président Macky Sall. Le Sénégal a mal. L’on cherche le remède. Mais, ce ne sera certainement pas sous le régime de ce Président casseur d’une démocratie à recoller. Et même s’il forçait jusqu’à se présenter, il ne peut pas et ne pourrait point gagner. Le pays en perdra et les sénégalais en patiront. Car, il a brisé la quiétude de la majorité des sénégalais comme cette vitre qu’il ne peut recoller. Le départ de Macky Sall est impératif et vital pour la renaissance de la démocratie au Sénégal.Bougane Gueye Président du Mouvement Gueum Sa Bopp