Le Doyen des juges a renvoyé l’affaire Sweet Beauty en jugement. Ousmane Sonko comparaitra devant un tribunal pour répondre aux accusations de viol et menaces de mort de Adji Sarr.
Après l’annonce de cette décision du magistrat, d’aucuns redoutent des troubles sociaux. Le président de Pastef ayant laissé entendre que ce procès constitue un élément des manœuvres du pouvoir destinées à le museler, et qu’il s’opposerait. Alioune Tine a parlé de risque de «guerre civile».
Pour autant, faut-il surseoir au procès de l’affaire Sweet Beauty ? «Je ne vois pas pourquoi Ousmane Sonko, qui a maille à partir avec la justice, doit avoir un dossier classé, s’est demandé Abdou Mbow dans un entretien avec Les Échos. Pourquoi ? Nous sommes dans une République et nous sommes tous égaux devant la loi.»