Le parti Pastef a été dissous lundi juste après l’inculpation de Ousmane Sonko. Une coïncidence qui a poussé certains à se questionner sur le rapport entre les deux actes posés par le autorités administratives et judiciaires.
A en croire le ministre de l’intérieur, Antoine Diome, « l’inculpation de Ousmane Sonko n’a rien à voir avec la dissolution du Pastef ».
Face aux députés ce samedi 05 août pour défendre le projet de loi portant modification du code électoral, Antoine Diome a précisé que « Ousmane Sonko bénéficie toujours d’une présomption d’innocence ».
Le fait est « qu’un parti politique est une association » régi par des règles bien définis. Antoine Diome a par ailleurs précisé que les modifications apportées par l’ex parti Pastef à ses statuts ont été refusées par son ministère.