La coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi apporte son soutien « indéfectible » à Aminata Touré, déchue de son mandat député. La Conférence des leaders de ladite coalition dont Ousmane Sonko est membre assure qu’elle « s’engagera résolument aux cotés de Mimi, pour contester, par toutes les voies judiciaires et politiques, la confiscations de son mandat ».
Yewwi Askan Wi considère également que cette déchéance du mandat de Mme Aminata Touré est » un coup d’état constitutionnel du Président Macky Sall », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Selon Ousmane Sonko et Cie « la confiscation du mandat de honorable députée Aminata Touré par le Président de la République, un procédé inique et illégal, relève de la haute trahison et sera considéré comme tel en temps opportun. »
A l’en croire: « Le Président Macky SALL, vient de placer en dehors de la légalité constitutionnelle et perd de facto son titre de garant des institutions et de leur fonctionnement régulier. Le mandat de député est uniquement conféré par le Peuple. En utilisant une procédure régulière à travers le Bureau de l’assemblée nationale pour imposer à l’honorable députée Aminata TOURE une fiction de démission pour insubordination, le Président de la République a attaqué au suffrage universel qui est le seul mode républicain pour conférer un mandat de représentation du Peuple. »
La Coalition YAW fait remarquer par cette même occasion que « le but de cette forfaiture constitutionnelle est manifeste: conscient que la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale ne tient qu’à un seul député, le Président Macky SALL a abritement dépossédé de son mandat celle qui estime être une menace de la stabilité de la majorité si fragile. «
L’opposition accuse le ministre de la Justice Ismaéla Madior Fall d’être l’exécuteur de cette forfaiture contre Mimi. » Dés sa nomination, son ministre de la Justice avait prévenu dans une émission radio que le gouvernement s’emploierait à kidnappée le mandat de l’honorable député Aminata Touré. Si elle s’obstinait à garder sa liberté de vote et d’opinion. En choisissant cette procédure de déchéance irrégulière le Président de la République s’est assuré que le conseil constitutionnel se déclarerait incompétent de trancher la légalité de cette démission forcée, avant de commettre son infame forfait. «