Réponse du berger à la bergère. Après la sortie d’Ousmane Sonko, Barthélemy Dias est revenu à la charge pour encore s’attaquer au leader de Pastef. De manière plus violente encore. Le maire de Dakar promet de briser «tous les mensonges» qui seront véhiculés à propos de la participation de la coalition Yewwi Askan Wi au dialogue prôné par le chef de l’État. Dias fils persiste et signe : Ousmane Sonko «était au cœur du dialogue».
Allant plus loin, le maire de Dakar a rappelé les bases qui ont fondé la coalition Yewwi Askan Wi. Il fait savoir «qu’on a toujours travaillé dans un cercle restreint».
Aujourd’hui, Barthélemy Dias semble avoir le sentiment que des membres de Yewwi veulent faire de la coalition une «propriété privée», «un clan» qui se bat pour une seule personne. « Il existe trois groupes au sein de la coalition. Le premier se moque des leaders frappés d’inéligibilité et dit ne pas être d’accord qu’on participe au dialogue. Le deuxième travaille pour un individu ou un parti et s’évertue à satisfaire les désirs de ce leader. Le troisième, c’est-à-dire nous qui sommes inéligibles et qui sommes laissés en rade », révèle M. Dias.
Pour cette raison, cette troisième partie compte « participer au dialogue », si cette stratégie peut leur permettre d’être candidat.
Suite à la première sortie du maire de Dakar, Ousmane Sonko avait déclaré que certains jouaient au théâtre et avaient un rôle dans le scénario. Se sentant visé, Dias fils a répliqué en ces termes : «Il n’y a qu’une seule personne qui joue au théâtre, ici. La manipulation a trop duré, le mensonge a trop duré. (…) La politique de la pensée unique ne passera pas», peste-t-il dans une vidéo publiée sur sa page Facebook.
« J’ai aidé une personne d’une telle manière que j’aurais pu me retrouver à la Cour d’assises, si la justice était au courant », poursuit-il. Dias fils juge donc incompréhensible qu’on veuille le jeter en pâture.
Ne s’en arrêtant pas là, le bras droit de Khalifa Sall lance des piques au leader de Pastef : « La première fois que j’ai eu le titre de maire, certains n’étaient que de simples fonctionnaires. A ma réélection, ils étaient dans l’anonymat total. Quand je devenais député, pareil. »
Le maire de Dakar compte participer au dialogue appelé par le chef de l’État. Il demande toutefois aux militants de Taxawu Sénégal de répondre à toutes les manifestations organisées par l’opposition pour lutter contre le troisième mandat