Senegal's President Macky Sall leaves the Elysee presidential Palace in Paris on May 15, 2019 after attending a launching ceremony for the 'Christchurch call', an initiative pushed by New Zealand's Prime Minister after a self-described white supremacist gunned down 51 people in a massacre at two mosques in March. French President and New Zealand's premier host other world leaders and leading tech chiefs to launch an ambitious new initiative aimed at curbing extremism online. The political meeting runs in parallel to an initiative launched by French President called Tech for Good which will bring together 80 tech chiefs in Paris to find a way for new technologies to work for the common good. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)

Fin de mandat le 02 avril : ce que des responsables de l’APR conseilleraient à Macky

Des manœuvres sont en cours au sein de l’Apr pour pousser Macky Sall à la démission avant le 2 avril.

A 29 jours de la fin de son mandat qui expire le 2 avril 2024, Macky Sall est mis sous pression pat son propre camp. D’après Le Quotidien, un plan échafaudé par des faucons apéristes pour provoquer une vacance du pouvoir avec un départ précipité du Président Sall. L’objectif visé est clair : l’installation du président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop, comme Président de transition, provoquerait la refonte totale du processus électoral. Et ce serait une nouvelle opportunité pour eux de susciter d’autres candidatures apéristes à la Présidentielle.Des apéristes pour la reprise du processus

Même si le débat n’est pas tranché par les différents experts, qui ne s’accordent pas sur la question, le scénario de fin de mandat ne va pas entraîner la reprise du processus et la perte des droits acquis pour les 19 candidats à la Présidentielle validés par le Conseil constitutionnel. Les parrains de la démission le poussent à poser cet acte d’ici mi-mars pour permettre l’installation rapide du président de l’Assemblée nationale. Afin de casser le statu quo ante.

Aujourd’hui, le Président Sall se retrouve de plus en plus face à la solitude de ses responsabilités présidentielles, renseigne la même source. Comme l’a révélé, il avait annoncé sa décision ferme de quitter le pouvoir le 2 avril. Une autre décision risquerait une nouvelle fois d’être perçue comme un abandon de poste par le président de la République. Et il sortirait définitivement par une issue dérobée et anéantirait ses 12 ans passés à la tête de l’Etat, cette fois-ci de sa propre main. A moins que ces éléments ne soient plus un marqueur de sa vie après la Présidence.

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