La séparation est toujours difficile. Celle de l’avocat franco-espagnol, inculpé pour s’être frauduleuse entré et ressorti du Sénégal, avec les détenus de Rebeuss l’est davantage, même si son séjour a été de courte durée, le conseil de Ousmane Sonko a une idée nette de Rebeuss et des conditions de ses pensionnaires.
L’avocat franco-espagnol, interpellé dimanche en Mauritanie, après plusieurs jours de recherches, expulsé lundi du Sénégal où il avait été incarcéré, a aussi gagné de la sympathie, lors de son séjour à la prison de Rebeus à Dakar.
« J’ai pleuré quand je devais quitter Rebeuss à cause des jeunes détenus qui me témoignaient leur sympathie, leur reconnaissance du fait que j ai été pour eux une lueur d espoir ».
Entre autres, l’activiste politique, arrêté, emprisonné, inculpé (pour attentat, complot, diffusion de fausses nouvelles et actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves), et refoulé vers son pays la France en 48 heures, dit constater de visu les conditions de vie des prisonniers.
« À Rebeuss, témoigne t-il, j’ai dormi au milieu de personnes torturées qui portaient les traces de blessures par balle. Elles étaient entassées par centaines incapables de se déplacer et obligées de faire leurs besoins sur place. Ils ont commis l’erreur de me faire voir ça ».
Ainsi, a t-il invité le Président Macky Sall à libérer les détenus politiques…