Le bruit court que Anta Babacar, l’actuelle directrice de SEDIMA, souhaiterait briguer la magistrature suprême.
Le compte à rebours du 25 février 2024 semble prendre forme dans les esprits des uns des autres. Ces derniers temps, cette échéance qui se tiendra dans sept mois, s’est invitée dans les débats politiques et juridiques et il se pourrait qu’il entre dans le calendrier d’Anta Babacar. L’entrée en politique de cette jeune trentenaire ouvrirait la voie aux femmes. Une candidature féminine sans doute audacieuse et ambitieuse mais qui donnerait une nouvelle orientation au Sénégal notamment au vu de la crise politique que traverse le pays. Le choix d’une femme pourrait porter le pays de la teranga vers un tournant historique.
Éventuelle candidature du président Macky Sall à un troisième mandat, avenir politique de ses principaux opposants Karim Wade ou Khalifa Sall, sans parler du sort qui sera réservé à Ousmane Sonko, le scrutin qui approche à grands pas fait planer l’incertitude face aux nombreuses questions restées en suspens.
L’éventuelle candidature d’Anta Babacar bousculera en tout état de cause les lignes partisanes de la perspective du scrutin présidentiel de l’an prochain. Sur le continent africain, quatre femmes sont cheffes de gouvernement et une seule, l’éthiopienne Sahle-Work Zewde, est présidente. Les sénégalais sont ils prets à léire une femme à la tete du pays? Le débat est lancé mais il faudra patienter pour connaître le point d’orgue de cette saga présidentielle qui n’a pas fini de nous étonner.