La vente d’une partie du terrain (3ha) de l’Hôpital Aristide Le Dantec n’aura plus lieu. En effet, selon ‘’SourceA’’ qui a soulevé le lièvre, l’Etat a décidé de suspendre le projet.
Le chef de l’Etat, qui est au cœur du projet après avoir choisi la Société qui va bâtir le nouvel établissement public de santé, a décidé de suspendre la cession des trois hectares.
Pourquoi ce revirement à 180 degrés de l’Etat. En réalité, l’Etat peine à trouver acquéreur des 3 ha depuis la sortie de Ousmane Sonko qui menaçait, lors d’une conférence de presse, que s’il accédait au Pouvoir, tous les contrats de cession seront revus.
Une sortie qui a fait fuir les potentiels acquéreurs qui avaient déjà soumis leur offre. De peur de représailles, l’acquéreur a abandonné son projet.
Il faut aussi souligner que la réhabilitation de l’hôpital de Le Dantec sera au cœur d’un procès prévu devant la Chambre correctionnelle de Dakar le 12 janvier 2022.
La société GENITEC (Générale d’ingénierie et de technologie), dont l’avocat est Me Ousmane Sèye a porté porté plainte contre le directeur de l’hôpital Le Dantec, Babacar Thiandoum et l’Etat du Sénégal. GENITEC déclare qu’elle avait signé avec la direction de l’hôpital un contrat commercial relatif à la reconstruction dudit l’hôpital.
Il est reproché à la direction de ne pas respecté les engagements pris et a préféré signer un autre contrat avec une autre entreprise pour le même objet. Dans sa plainte, GENITEC demande au procureur de déclarer la direction de l’hôpital Le Dantec coupable du délit d’abus de confiance et du délit d’escroquerie. GENITEC réclame aussi 150 milliards FCFA pour tout le préjudice subi.
Les fournisseurs réclament 4 milliards FCFA
Une trentaine de fournisseurs qui, dès l’annonce de la fermeture de l’hôpital en juin 2022, se sont vite regroupés en collectif pour le «recouvrement des dettes». Ils réclament plus de 4 milliards de F CFA à l’Etat.
Lors d’une conférence de presse, le Collectif des fournisseurs constitué de 35 structures spécialisées en vente de de consommables en informatique, de réactifs et aussi de restaurateurs, de techniciens de surface, entre autres, soutient que «le contrat qui nous lie à l’hôpital n’a pas été respecté.