Le 15 janvier 2024, un collectif de candidats dont les dossiers de parrainage ont été invalidés pour l’élection présidentielle sénégalaise du 25 février 2024 a adressé une requête au Président de la République, Macky Sall. Cette requête vise à obtenir la reprise du contrôle des parrainages suite à des manquements relevés lors de leur validation initiale.
Le collectif, constitué d’une quarantaine de candidats, a été invalidé par la Commission de Contrôle et de Validation. Ils sollicitent l’intervention du Président, qui est aussi Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, pour le rétablissement de leurs parrainages. Ils estiment que ces invalidations sont illégales et que le processus a été entaché de graves manquements.
Détails des Manquements Allégués
Le 15 janvier 2024, un collectif de candidats dont les dossiers de parrainage ont été invalidés pour l’élection présidentielle sénégalaise du 25 février 2024 a adressé une requête au Président de la République, Macky Sall. Cette requête vise à obtenir la reprise du contrôle des parrainages suite à des manquements relevés lors de leur validation initiale.
Le collectif, constitué d’une quarantaine de candidats, a été invalidé par la Commission de Contrôle et de Validation. Ils sollicitent l’intervention du Président, qui est aussi Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, pour le rétablissement de leurs parrainages. Ils estiment que ces invalidations sont illégales et que le processus a été entaché de graves manquements.
Détails des Manquements Allégués
Le collectif a relevé plusieurs problèmes dans le processus de contrôle des parrainages :
- « Plus de cinq cent mille (500000) électeurs ayant voté aux dernières élections locales ont été déclarés parrains non identifiés sur le fichier électoral. »
- « Neuf (9) candidats ont été éliminés sans que leurs parrainages ne soient contrôlés, la commission n’ayant pas pu accéder à leurs données. »
- « Omissions de dizaines de milliers de parrains lors du contrôle, avec des régions entières laissées en rade. »
- « Refus de permettre aux candidats de corriger les erreurs matérielles, en contradiction avec l’esprit et la lettre de la loi sur les parrainages et l’article L.126 du Code électoral. »
- « La non-disposition du fichier général des électeurs consolidé de 2023 par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA). »
- « Non-fiabilité et non mise à jour du fichier général des électeurs. »
- « Parrains enregistrés lors de l’inventaire des pièces déposées qui disparaissent lors du contrôle. »
- « Défaillances techniques du logiciel de contrôle des parrainages. »
Demande du Collectif
Le collectif demande au Président de user de ses prérogatives pour rétablir dans leurs droits les candidats invalidés. Ils estiment que cela contribuera à la transparence et à la régularité du processus électoral, essentiels pour garantir l’expression du libre choix des électeurs et le respect du principe constitutionnel relatif à la reconnaissance de l’opposition.
Il est important de souligner que deux candidats à l’élection présidentielle, Ousmane Sonko et Dr. Abdourahmane Diouf, ont officiellement déclaré ne pas être signataires de la lettre en question. Dans un communiqué, Ousmane Sonko a précisé sa position, affirmant que dans le cadre actuel du processus électoral, le président Macky Sall ne détient plus de prérogatives significatives