Les manifestations ont baissé en intensité mais les boutiquiers restent vigilants. Certains ont dû se dresser face aux pilleurs, se défendant comme ils pouvaient. C’est le cas de Abdoulaye Dia, la quarantaine, dont la boutique se situe à Pikine Tally Boumack. Derrière son comptoir, il décrit la violence dont il a été victime la nuit du 31 juillet.
« Ils sont venus en groupe m’attaquer. Ils ont d’abord cassé mes vitres avec des pierres. J’ai aussitôt saisi la barre de fer à côté de moi pour riposter », narre-t-il, à la Rfm.
Il ajoute : « Ils ont aussi casser les caméras de surveillance. Quand j’ai voulu en découdre avec eux, c’est là qu’un des membres de ma famille m’a retenu. Mêmes les habitants du quartier ont fui. Parce que les jeunes étaient armés de coupe coupe et d’autres types d’armes blanches. Mais, j’ai réussi à les repousser. C’est Dieu qui m’a sauvé. »
La même scène s’est produite à la cité technopole, rapporte la correspondante de la Rfm, soulignant qu’une bande de jeunes s’est présentée devant une boutique sous prétexte de chercher de l’eau. Le boutiquier a riposté, armé lui aussi d’un coupe coupe.