Bis repetita à Ngor. Malgré la médiation opérée mardi nuit au Palais de la République, pour aplanir le différend, les jeunes de Ngor étaient encore aux prises avec les gendarmes, la nuit dernière. Avec, entre autres dégâts collatéraux, l’attaque du domicile de Cheikh Yérim Seck.
Nuit chaude à Ngor. La manifestation des jeunes à Ngor dégénère. Les affrontements ont donné lieu à des jets de grenades lacrymogènes, de pierres, des tirs… ayant entraîné des blessés.
Les jeunes démentent le ministre de l’Intérieur au sujet de la fillette retrouvée morte sur la plage et rejettent le partage proposé par le Président Macky Sall
C’est sur ces entrefaites que la maison du journaliste Cheikh Yerim Seck a été attaquée la nuit dernière.
Le feu qui s’est déclenché sur la terrasse a été vite maîtrisé. Cheikh Yerim Seck et famille étaient absents au moment des faits. L’origine de l’incendie reste encore inconnue.
L’Association des cadres Le PEEY LEBU, favorable au dialogue, dans un communiqué mardi dernier, a condamné « la violence inouïe et disproportionnée déployée par la gendarmerie à l’encontre des populations de Ngor Ngor ».
Elle a aussi invité à défendre son patrimoine matériel et celui immatériel protégé par les conventions internationales signées et ratifiées par le Sénégal.
A l’origine de ces affrontements, la construction d’une brigade de gendarmerie à Ngor déclinée par les jeunes de la commune de Yoff qui manifestent depuis plusieurs semaines.