Salif Sadio réapparaît et s’adresse à Embalo.

Salif Sadio a fait sa réapparition. Du moins dans une vidéo non datée dans laquelle il s’adresse à une personne présentée comme un émissaire envoyé par le président bissau- guinéen, Umaro Sissoco Embalo.

Dans la vidéo visionnée par Le Témoin, le chef d’Atika commence par se réjouir par l’acte d’Embalo consistant à lui envoyer un émissaire. Pour lui, cela prouve que le chef de l’Etat bissau-guinéen est conscient des liens ancestraux qui existent entre les habitants de la Casamance et le peuple bissau-guinéen. Des liens que personne ne pourra enlever, assure le vieux chef de guerre.

Il demande à l’émissaire de Embalo de dire à ce dernier qu’il est encore vivant. Comme si cet émissaire ne l’avait pas constaté de lui-même ! Toutefois, dans sa courte intervention d’à peu près 5 minutes, il n’a pas dévoilé le contenu du message dont l’émissaire est porteur.

« Moro, si vous arrivez, vous direz à votre envoyé, mon frère, son excellence le prési- dent de la République de Guinée-Bissau… Transmettez-lui mon message. Comme je l’ai toujours dit à certains de mes frères, qu’ils le veuillent ou pas, la fraternité qu’il y a entre la Guinée-Bissau et la Casamance, c’est une fraternité ancestrale que nous avons trouvée ici, c’est une fraternité ancestrale. Je ne serai pas long. Mais dites-lui que, en ce vendredi 4 août 2023, vous êtes arrivé à moi Salif. Alors, s’il croyait que je suis mort, pour le moment, je ne suis pas mort parce que je suis un petit Jésus Christ, quand je meurs, en général, je ressuscite. Je suis tout à fait content du fait qu’il soit conscient qu’il a encore des frères ici. Ça me plaît beaucoup. Et moi, je l’ai dit, que je le veuille ou pas, je suis également son frère, on n’y peut rien, nous l’avons trouvé comme ça », a déclaré Salif Sadio à l’endroit de l’émissaire.

Il poursuit en demandant à ce dernier de transmettre au chef de l’Etat bissau-guinéen la question de savoir si lui aussi est prêt à recevoir, à son tour, un émissaire qu’il lui enverra. « Le message qu’il vous a confié pour moi m’est parvenu. Mais je ne serai pas long, je lui pose juste une simple question : est-ce que c’est possible que je lui envoie quelqu’un qu’il va rencontrer comme je vous ai rencontré ? Parce qu’on ne peut pas parler au téléphone »

Le chef de Atika dit qu’il est prêt à mourir pour la liberté de son peuple. Et parlant de peuple, il affirme que son peuple ne se limite pas aux Casamançais puisque les Bissau- guinéens, les Sénégalais et tous les ressortissants des pays limitrophes constituent tous des frères, donc son peuple.

Il poursuit en demandant à ce dernier de transmettre au chef de l’Etat bissau-guinéen la question de savoir si lui aussi est prêt à recevoir, à son tour, un émissaire qu’il lui enverra. « Le message qu’il vous a confié pour moi m’est parvenu. Mais je ne serai pas long, je lui pose juste une simple question : est-ce que c’est possible que je lui envoie quelqu’un qu’il va rencontrer comme je vous ai rencontré ? Parce qu’on ne peut pas parler au téléphone »

Le chef de Atika dit qu’il est prêt à mourir pour la liberté de son peuple. Et parlant de peuple, il affirme que son peuple ne se limite pas aux Casamançais puisque les Bissau- guinéens, les Sénégalais et tous les ressortissants des pays limitrophes constituent tous des frères, donc son peuple.

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