Un sentiment d’injustice plane au Sénégal, où des dossiers d’enquête impliquant des citoyens ordinaires semblent être relégués au second plan. Parmi eux, les cas de Fulbert SAMBOU, retrouvé sans vie au large des côtes, et de l’adjudant-chef Didier BADJI, toujours porté disparu, sont particulièrement préoccupants. Malgré l’attente persistante de l’opinion publique pour des éclaircissements, le silence officiel persiste.
D’après des sources judiciaires citées par Walf-groupe.com, les enquêtes sont au point mort. Le dossier de BADJI, par exemple, est actuellement au bureau du juge du troisième cabinet d’instruction de Dakar. Quant à la procédure concernant SAMBOU, une délégation judiciaire a été chargée de l’affaire, mais sans retour jusqu’à présent.
Devant cette absence de progrès, des mobilisations ont été organisées par des organisations de défense des droits humains et les familles des victimes. Malgré l’alerte lancée par une des épouses des disparus dans la presse, l’indifférence semble régner. Me Amadou DIALLO de Amnesty International pointe du doigt le pouvoir en place : ‘Tous les dossiers qui mettent en cause des forces de défense et de sécurité n’avancent pas’.
Parallèlement, les affaires politico-judiciaires, comme celle de Ousmane SONKO contre l’État du Sénégal, monopolisent l’attention. Une situation qui alimente l’incompréhension et la frustration des familles des disparus, en attente de justice.