MAIRE RÉVOQUÉ : SONKO SUR LES TRACES DE KHALIFA ?


Entendu le 31 juillet par le juge d’instruction Maham Diallo, le leader de Pastef, inculpé de huit chefs d’accusation, dont « appel à l’insurrection », a été placé sous mandat de dépôt. Son parti a été simultanément dissous par le ministère de l’Intérieur. Ousmane Sonko peut-il arriver à perdre son mandat électif à la mairie de Ziguinchor à l’image de l’ex édile de la ville de Dakar Khalifa Ababacar Sall ? Une éventualité, selon Me Amadou Aly Kane joint au téléphone par la rédaction de Senegal7. Mais selon l’avocat, c’est « très tôt » de s’y épancher au regard des procédures qui peuvent prendre du temps avant d’en arriver là.

C’est dire que Ousmane Sonko reste dans le jeu et maintient, pour le moment, son mandat électif à la mairie de Ziguinchor. Mais le risque s’avère permanent.

« S’il (Ndlr : Ousmane Sonko) est condamné pour une peine criminelle définitive, le maire perd son mandat. Il sera ainsi révoqué par décret du président de la République. Mais pour l’heure, c’est très tôt« , a déclaré l’avocat. Qui précise que le maire de Ziguinchor ne peut être poursuivi que pour les nouvelles « crimes » énumérés par le Procureur – Abdou Karim Diop -.

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La procédure peut être longue. Si Ousmane Sonko écope d’une peine en première instance, il a la possibilité d’utiliser les voies de recours que lui offre la loi jusqu’en Cassation. Mais précise Me Kane, mais si la Cour suprême confirme, il ne sera plus maire. Ce qui est arrivé à Khalifa Ababacar Sall en 2018 alors qu’il était maire de la ville de Dakar. Il a été révoqué de ses fonctions de maire de la capitale sénégalaise, un vendredi 31 août, par un décret présidentiel.

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