»Nous avons peur, une peur terrifiante…  »Mouhamadou Mamadou Mbengue President de la RADDHO

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Mes chers concitoyens, partenaires de la société civile,Nous avons l’honneur de bien vouloir vous signifier de ce qui suit :Nous avons peur, une peur terrifiante ; nous avons peur pour le Senegal, et comme beaucoup nous avons peur pour notre cher senegal qui, nous estimons, risque de subir une récession multiforme et désastreuse, engendrée par cette crise politique sans précédent qui perdure depuis des mois pour ne pas dire des années. Après plusieurs tentatives différées par de multiples réflexions répétitives et à cause d’une bousculade du temps qui remettait au lendemain ce courrier, nous avons pris ou nous reprenons courage au nom de la vérité,pour nous adresser a vous, comme un simple citoyen qui ressentant sans cesse un lourd fardeau sur la tête et les épaules cherche à se soulager. Nous osons parler surtout si nous mettons en exergue notre appartenance à la société civile ; nous pouvons aussi parler en notre qualité de membre d’une organisation internationale, non gouvernementale apolitique et non partisane, soucieux du respect de son statut irréfutable de défense, de protection et de promotion des droits de l’Homme ; nous nous devons encore de devoir parler en tant que militant de premières heures de la Raddho et actuel président de celle-ci. A cette dernière qualité, nous voudrions bien signifier à tous ceux qui se réclament de la société civile mais aussi et surtout ceux qui souhaiteraient nous entendre que le rôle primordial et principal de notre organisation est celui de contre pouvoir qui ne saurait se confondre a un rôle de contre le Pouvoir., apanage exclusif des partis politiques d’opposition non gouvernants. Pour cette raison, la RADDHO dont nous sommes la personne morale, de par notre voix et en conformité avec son statut, continuera de collaborer avec toutes les organisations sœurs qui le desirent et qui cultivent et poursuivent le même but de défense de protection et de promotion des droits de l’homme qu’elles se sont assigné volontairement ; à cet effet nous veillerons à ce la RADDHO garder son autonomie d’actions en respectant les missions qu’elle s’est bénévolement assignées. Pour cela nous accepterons aucune vassalité d’où qu’elle puisse provenir. La RADDHO est assez mature et saura faire vigoureusement et inlassablement face à ces fourmis d’activistes destructeurs et lobbies de tous bords qui ont assailli et infiltré la société civile pour manipuler à leurs desseins une bonne partie de celle-ci. Pour cetteraison nous exhortons les organisations sœurs, alliées et partenaires à redoubler de vigilance afin d’obstruer les fossoyeurs de la tranquillité publique mais aussi et surtout pour mieux jouer leur rôleutile et nécessaire de régulateur social.Toute la nation senegalaise vit actuellement dans l’inquiétude et la peur. Sa population est en train de vivre une situation douloureuse, plus que pénible et très tumultueuse caractérisée par le comportement degradant, a la limite inhumain des leaders de l’arène politique. En effet nous assistons, oisifs comme si nous ne sommes point concernés, à un affrontement abominable et quelques fois très violent pour ne pas dire sadique entre deux pôles qui, pour conserver le pouvoir, qui pour y accéder, se comportent comme des ennemis alors qu’ils ne sont vertablement que desacteurs politiques d’opinions diverses. Ces deux pôles _ « Pouvoir et Opposition »_ s’affrontent sans règle d’éthique ou deontologique ; nous constatons,d’une part un pouvoir à caractère trop coercitifvoire très répressif face, d’autre part, à une opposition agressive à l’excès et à la limite anarciste.Nous pouvons aussi dire que nous assistons impuissants à un duel très sarcastique entre une opposition qui pratique un procès de rupture , refusant et reniant toute légalité à l’autorité qui quant’a elle, tel un état gendarme use et abuse de ses prérogatives régaliennes.En synthèse voilà précitées ce que nous avons constaté à travers l’arène politique devenue une arène  de gladiateurs.

Que devons nous faire face à cette situation inadmissible qui commence à engendrer beaucoup de violences, de dégâts néfastes et de peur du pire ? Que devons nous faire ? nous société civile ou si nous puissions dire, Nous concitoyens qui partageons le même credo de promouvoir les droits humains, condition essentielle pour instaurer la paix source de processus démocratique et de développement viablePour trouver une solution à notre préoccupation majeure que nous venons d’exposer ci-dessus et afin de faire revenir la inquiétude et la tranquillité publique, nous préconisons une rencontre aux fins de mettre en place une commission d’observateurs qui auront pour autres missions de rencontrer les deux pôles dans le but de a amener à adopter un pacte d’émergence citoyenne que chaque partie se devra de ratifier. Le débat reste ouvert et nous espérons recevoir à cet effet d’autres propositions plus pertinentes que celle ciMes chers concitoyens,promoteurs des droits humains, nous nous exhortons à œuvrer et a prier pour que vive le droit, pour que vive la justice et pour que vive notre cher Senegal de paix et de terranga que nous enviaient les autres pays.

Mouhamadou Mamadou Mbengue President de la RADDHO

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