Sonko défie Macky sur le terrain…des jeunes vont encore mourir

A quelques jours des élections législatives du 31 juillet 2022, les démons de la violence font leur apparition sur le terrain politique. La dernière manifestation de l’opposition, avec son lot de morts, est l’un des derniers actes posés par une partie de l’opposition. Alors que les sénégalais pensent en avoir fini avec les morts inutiles, une nouvelle manifestation est annoncée par Yewwi Askan Wi.  Avec le contexte électoral, cette manif ne sera surement pas autorisée. Ce qui risque d’ajouter de nouveaux noms sur la liste macabre.

Le 29 juin, c’est la nouvelle date retenue par Yewwi Askan Wi pour faire face à ce qu’elle appelle la « dictature rampante » de Macky Sall. Et c’est Ousmane Sonko qui dévoile la date de cette nouvelle manifestation, ce lundi face à la presse. Très sûr de lui, le leader du parti des Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) prédit même son arrestation. « Nous allons manifester sans ou avec autorisation…Macky Sall va m’arrêter ou me tuer », déclare-t-il.

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Cette déclaration du maire de Ziguinchor risque de jeter le feu sur la situation actuelle. Depuis quelque temps, opposition et pouvoir s’accusent sur les responsabilités de ces nombreux morts lors des manifestations. Xibaaru va tenter de situer les responsabilités pour que nul n’en ignore. Et le premier responsable est sans doute Ousmane Sonko. Le patriote en chef a réussi à embarquer certains jeunes dans ses discours va-t’en-guerre au moment où il négocie pour que ses enfants aillent faire cours sans embûche. Déjà lors des évènements de mars 2021, treize (13) jeunes, devenus des martyrs, sont tombés dans différentes régions du pays.

Leur seul péché était d’avoir répondu à l’appel du leader de Pastef. D’ailleurs lors de sa visite chez le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké Bassirou avait rappelé à Ousmane Sonko la sacralité de la vie humaine. Malheureusement, il n’a pas appris la leçon sinon, le patriote en chef n’allait pas demander aux jeunes de défier les autorités le 17 juin. La conséquence de cet entêtement de Ousmane Sonko et des leaders de Yewwi a coûté la vie à trois jeunes. Trois décès qui pouvaient être évités s’ils s’étaient conformés aux recommandations des autorités préfectorales…